Activités culturelles et touristiques à proximité du 9Hotel Bastille-Lyon

Idéalement situé en plein cœur du 12ème arrondissement de Paris, découvrez depuis le 9Hotel Bastille-Lyon, les principaux points d'intérêt du quartier.

Autour du 9Hotel Bastille-Lyon

Découvrez les activités et lieux

Le 9Hotel Bastille-Lyon est idéalement situé à quelques minutes à pied de la Place de la Bastille, au sein d'un quartier très dense en attractions touristiques et culturelles. Voici un tour d’horizon pour vous faire découvrir les alentours de notre hôtel 3 étoiles.

Opéra Bastille

Opéra Bastille

L’hôtel Bastille-Lyon, à quelques minutes de l'Opéra Bastille

Le 9Hotel Bastille-Lyon, à deux pas de l’Opéra Bastille à Paris

:1565 5 minutes à pied de l'hôtel

 

Près de l’Opéra Bastille, un hôtel très bien situé

Constituant, avec le Palais Garnier, la deuxième salle de l’Opéra national de Paris, l’Opéra Bastille a été inauguré en 1989 sur la Place de la Bastille. Notre hôtel Bastille-Lyon est à quelques minutes à pied de ce lieu emblématique de la culture à Paris, qui est l’une des plus grandes salles d’opéra du monde.

1989 : l’Opéra de Paris se dote d’un espace moderne

C’est par la volonté de François Mitterrand, dont les grands travaux pour Paris ont partiellement remodelé le visage de la capitale française, qu’un nouvel opéra est sorti de terre à la fin du XXe siècle. A l’instigation de son Ministre de la Culture Jack Lang, le nouveau président de la République décide dès 1982 de lancer un appel à projet pour l’édification d’une nouvelle salle d’opéra “moderne et populaire”. L’objectif est également de construire à Paris, ville habitée par la culture s’il en est, un opéra capable de rivaliser avec les plus grandes salles du monde, tant pour le nombre de places que pour la capacité technique. En effet, à l’orée du XXIe siècle, il est temps d’avoir des machineries plus modernes, qui permettent aux metteurs en scène d’imaginer des spectacles remis au goût du jour.
Parmi les 1700 cabinets d’architecte du monde entier qui participent au concours pour remporter le projet, en 1983, l’architecte uruguayen et canadien Carlos Ott tire son épingle du jeu. Le 17 novembre 1983, il remporte ainsi le concours et se voit confier la lourde et belle mission d’implanter un nouvel opéra à Paris, ce qui ne s’est pas vu depuis l’édification du Palais Garnier, qui prit place dans le cadre des grands travaux haussmanniens instigués par Napoléon III un siècle plus tôt.

Un nouvel opéra place de la Bastille

Vouloir un nouvel opéra à Paris est une chose, trouver la place de l’édifier en est une autre, dans une capitale française à la superficie somme toute réduite où l’harmonie architecturale est de première importance et attire de nombreux touristes chaque année. Mais François Mitterrand n’est pas homme à se laisser impressionner par la monumentalité de Paris, lui qui ne craindra pas de faire installer des pyramides en verre dans la cour d’honneur du Louvre. Imitant son grand prédécesseur Georges Pompidou, qui fit détruire les halles de Paris, François Mitterrand ordonne la destruction de la gare de Paris-Bastille, située entre la rue de Lyon et la rue de Charenton, désaffectée depuis 1969.
1984 sonne donc le début des travaux de l’Opéra Bastille, par la destruction de l’ancienne gare qui reliait Paris à Vincennes et que l’arrivée de la ligne de RER A avait rendu obsolète. Les travaux de construction durent plusieurs années et le nouvel opéra de Paris est inauguré le 13 juillet 1989 dans le cadre des festivités du bicentenaire de la Révolution. Mais les travaux ont été hâtés pour coïncider avec l’inauguration, si bien que les premières représentations ne peuvent avoir lieu qu’au printemps 1990 et que l’on va bientôt s’apercevoir que de nombreuses malfaçons requièrent une nouvelle phase de travaux.

Des débuts chaotiques pour le nouvel opéra de la place de la Bastille

Malgré les difficultés techniques qui ont jalonné l’édification du nouvel opéra de Paris, la France peut s’enorgueillir de compter désormais l’une des plus grandes salles d’opéra du monde. D’une surface totale de 160 000 m², le bâtiment de l’architecte Carlos Ott mesure 80 mètres de haut, dont 30 mètres sous la terre.
La salle principale mesure 20 mètres de haut, 32 mètres de profondeur et 40 mètres de large. Elle peut accueillir 2745 personnes assises, ce qui est un peu plus que le Concert Hall de l’Opéra de Sydney, dont la capacité est de 2679 personnes, mais presque un tiers de moins que le Metropolitan Opera de New York, qui compte 3800 places.
Dans la fosse d’orchestre de l’Opéra Bastille, on peut faire tenir 130 musiciens, et celle-ci peut être couverte en fonction des besoins de la scénographie. La scène principale en elle-même est l’une des plus modernes au monde, c’est pourquoi elle a nécessité tant de travaux. Mesurant 45 mètres de hauteur, 30 mètres de largeur et 25 mètres de profondeur, elle compte neuf élévateurs qui permettent la création de plusieurs niveaux. Installée sur trois élévateurs principaux, elle peut descendre jusqu’au plateau d’arrière-scène inférieur, qui est situé au sixième sous-sol.
L’opéra compte par ailleurs deux salles annexes, un amphithéâtre de cinq cents places, qui se trouve sous la salle principale, et un studio de 237 places qui est situé dans le bâtiment annexe. Enfin, une nouvelle salle de 800 personnes doit ouvrir en 2022-2023.

Un opéra dans le centre de Paris

Situé au début du quartier du Marais, l’opéra Bastille est presque plus central que l’Opéra Garnier, et facilement accessible en métro, à vélo, en voiture ou à pied. Si l’entrée principale de l’Opéra se trouve sur la Place de la Bastille et fait face à la Colonne de Juillet, sa façade sud prolonge l’Hôpital des Quinze-Vingts, l’un des plus anciens de Paris. A l’Ouest, c’est au 120 rue de Lyon que l’on trouve l’Opéra Bastille, tandis qu’il jouxte la rue de Charenton, sur sa façade orientale.
Cette position centrale, dans un Paris animé où la culture est en constante ébullition, en fait un lieu incontournable des soirées parisiennes, à quelques pas de l’hôtel Bastille-Lyon.

 

Place de la Sorbonne

Place de la Sorbonne

L’hôtel Bastille-Lyon à 30 minutes à pied de la Place de la Sorbonne

Le 9Hotel Bastille-Lyon près de la Place de la Sorbonne à Paris

:2140 30 minutes à pied de l'hôtel

 

Près de la Sorbonne, un hôtel très bien placé

Plus importante université de Paris, la Sorbonne est intimement liée à l’histoire, à la vie étudiante et politique de la France. Fondée sous Saint Louis, au XIIIe siècle, c’est dans ses bâtiments qu’ont éclaté les événements de mai 1968. Largement remaniée sous la férule du cardinal de Richelieu, elle présente aujourd’hui des façades classiques qui en font l’un des monuments emblématiques du quartier latin.

Aux origines de la Sorbonne, une faculté de théologie

C’est en 1253 que le maître en théologie au cloître Notre-Dame, par ailleurs confesseur du roi Louis IX, Robert de Sorbon, fonde le collège qui porte son nom. Lui-même était originaire du village de Sorbon, dans les Ardennes, ainsi le collège Sorbon, dont l’orthographe était fluctuante à l’époque, devint-il le collège de Sorbonne, puis la Sorbonne, eu égard à la forme latine féminine Sorbona, qui était encore la langue des clercs.
Si le roi apporta son soutien à ce projet, c’était pour deux raisons. La première se trouve dans la lutte de pouvoir qu’ont exercée les rois de France contre le pape pendant de longs siècles. Alors que les Dominicains et les Franciscains, deux ordres monastiques auxquels appartenaient notamment Albert le Grand et Thomas d’Aquin, donnaient un essor à l’enseignement des sciences religieuses et profanes qui était sur le point de leur assurer la mainmise sur les chaires magistrales de la faculté de théologie, et qu’ils étaient soumis au pape, le roi de France trouva en Robert de Sorbon un homme de confiance, apte à contrer leur puissance.
Par ailleurs, Saint-Louis avait à coeur de venir en aide aux étudiants nécessiteux, si bien que le collège de Sorbon eut pour première mission d’accueillir une vingtaine d’étudiants dans le besoin, qui bénéficiaient d’une bourse, mais qu’il fallait loger. Quelques maisons de la rue Coupe-Gueule, face à l’hôtel de Cluny, et cédées par le roi, firent l’affaire.
La Sorbonne, officiellement reconnue par le roi en 1257, était une communauté religieuse, où la théologie demeurait la plus importante matière enseignée, mais à l’inverse des couvents, elle accueillait des prêtres séculiers et des étudiants pauvres.

Un monument classique dans le quartier latin

Sise sur la Montagne Sainte Geneviève, la Sorbonne telle que nous la voyons aujourd’hui, doit beaucoup à l’architecte Jacques Lemercier. Après le don de quelques maisons de la part du roi, Robert de Sorbon entreprit d’acheter toutes les maisons de l’actuelle rue de la Sorbonne, pour agrandir ses bâtiments, ce qui fut fait en 1260. Le collège possédait alors la majorité du site actuel qui n’était qu’une suite de granges et maisons éparpillées autour d’un jardin.
Pour imposer une vie pieuse et austère à ses étudiants, l’homme ne fit pas de grands travaux, gardant à dessein un bâti très simple, si bien qu’au début du XVIIe siècle, les bâtiments n’avaient pas beaucoup évolué, lorsque le cardinal de Richelieu entreprit de tout rénover.
Ce dernier avait été élève au collège de Sorbonne en 1606 et 1607 et devait en devenir proviseur en 1622.
L’époque était aux grands travaux, l’âge classique étant celui du rayonnement de la France en Europe et de sa domination sur le monde. Le cardinal duc de Richelieu entreprit de faire de la Sorbonne non seulement l’un des hauts lieux du savoir en Europe, mais aussi un bâtiment à la hauteur de la nation qui devait bientôt, sous le règne du roi-soleil, éclairer le monde.
C’est à son architecte, Jacques Lemercier, que Richelieu commanda l’entière rénovation de la Sorbonne.
La chapelle fut rehaussée et c’est à Philippe de Champaigne que nous devons la coupole. Le cardinal de Richelieu y serait installé après sa mort, dans un tombeau qui est l’oeuvre du sculpteur François Girardon.
Les travaux de construction de la nouvelle université commencèrent en mai 1635 et étaient presque achevés à la mort du cardinal, à l’exception de la chapelle. Celle-ci est aujourd’hui considérée comme le chef-d’oeuvre de l’architecture classique parisienne. Le collège doubla ainsi sa surface et hérita de la bibliothèque du principal ministre du roi Louis XIII, à qui nous devons également la création de l’Académie française.

La Sorbonne après la Révolution

Sous la Révolution française, la Sorbonne avait été interdite aux étudiants, avant d’être transformée en temple de la déesse Raison. Dès 1806, Napoléon Bonaparte créa l’université impériale, mais le site de la Sorbonne fut alloué aux artistes. Ce n’est qu’en 1821 que les facultés des sciences, des lettres et de théologie furent réinstallées dans la Sorbonne de Richelieu, qui devenait également le siège du rectorat de l’Académie de Paris.
Le duc de Richelieu, arrière-petit-neveu du cardinal de Richelieu, premier ministre de Louis XVIII à la Restauration, fit construire un amphithéâtre de 1200 sièges pour honorer la mémoire du cardinal et donner plus d’ampleur encore à l’université de la Sorbonne.
Malgré cela, le bâtiment avait été abîmé et ne pouvait plus accueillir les trop nombreux étudiants. C’est sous le second empire que l’architecte Léon Vaudoyer conçut un palais dont la façade devait donner sur la rue Saint-Jacques, dominée par une tour d’astronomie. Cependant, le projet fit long feu, et c’est Henri-Paul Nénot, un élève de Charles Garnier, à qui l’on doit l’opéra Garnier, qui remporta le projet de construction de la nouvelle université.
Simple et grandiose tout en même temps, son projet est un bel exemple de classicisme haussmannien. Les bâtiments furent détruits, à l’exception de la chapelle, entre 1884 et 1894. La partie nord fut inaugurée par le président Sadi Carnot en 1889, pour le centenaire de la Révolution, mais l’ensemble ne devait être achevé qu’en 1901.

La nouvelle Sorbonne

Le nouveau bâtiment de la Sorbonne édifié par l’architecte Paul Nénot est en réalité un ensemble de plusieurs monuments assis sur le versant nord-ouest de la Montagne Sainte-Geneviève, dont la pente est très prononcée. La nouvelle université est comprise entre les rues Saint-Jacques, Cujas, des Écoles et de la Sorbonne.
La chapelle, qui a été classée monument historique, ne sera pas touchée. C’est au nord, du côté de la Rue des Ecoles, que le nouveau palais académique accueille l'administration du rectorat, la chancellerie de l'université et les secrétariats des deux facultés. Au Sud est établie la faculté des sciences, tandis qu’au centre, autour de la cour d’honneur, de vastes salles, de grands amphithéâtres et une bibliothèque centrale abritent notamment la faculté des lettres.
Autre époque, autres moeurs, les locaux qui avaient tout d’abord été prévus pour la faculté de théologie furent attribués à l’Ecole nationale des chartes.
En 1896, les facultés de droit, lettres, médecine et sciences d'une même académie furent regroupées en une personne morale, l'université. Le recteur de l’académie de Paris fut dès lors également président du conseil de l’université de Paris.

La Sorbonne dans l’histoire moderne

C’est le 1er mai 1906 que le premier cours fut dispensé par une femme à la Sorbonne. Le professeur n’était autre que Marie Curie, qui remplaçait son mari Pierre. Lorsqu’elle donne sa leçon inaugurale, le 5 novembre 1906, journalistes, artistes et tout le grand monde parisien se pressent dans l’amphithéâtre de physique de la faculté des sciences. Une partie d’entre eux saluent une avancée notable pour le féminisme.
En mai 68, alors que les premières manifestations ont eu lieu sur le campus de l’université de Nanterre, c’est lorsque le recteur-président de l’université fait intervenir les forces de l’ordre pour déloger les étudiants de la cour de la Sorbonne que les événements éclatent. Des semaines d’émeutes suivront et, dès le 13 mai, la grève générale commence et la Sorbonne est occupée.
Une réforme universitaire est alors initiée et l’université parisienne est divisée en treize universités nouvelles. C’est depuis ces événements que les étudiants de premier cycle, réputés plus remuants et moins disciplinés, sont envoyés sur les différents sites de Censier ou de Clignancourt, par exemple.
En 2006, la loi portée par le gouvernement de Dominique de Villepin, sur le Contrat de Première Embauche, déclenche une nouvelle occupation de la Sorbonne du 8 au 11 mars, avant une évacuation des forces de l’ordre. Mais en février 2009, une nouvelle tentative de blocage de l’université sera vite avortée par la police. De la même manière en avril 2018.

La Sorbonne, temple de l’enseignement supérieur dans le quartier latin

Ayant représenté le pouvoir royal puis le pouvoir républicain, la Sorbonne est la plus célèbre des universités françaises, et reste l’une des plus prisées. Théoriquement fermée au public en raison du plan Vigipirate, il est possible de s’inscrire pour participer à une visite guidée des bâtiments. Elle est également accessible au public à l’occasion des Journées européennes du patrimoine.
Située à deux pas du Panthéon qui trône au sommet de la Montagne Sainte-Geneviève, la Sorbonne est au coeur du quartier latin, ce célèbre quartier étudiant de Paris qui vit toute l’année au rythme de la jeunesse, de la culture et du savoir.
Depuis notre hôtel Bastille-Lyon, elle est rapidement accessible, soit en empruntant le pont d’Austerlitz et en traversant le Jardin des Plantes, soit en traversant la Seine par le Pont de Sully qui coupe la pointe orientale de l'Île Saint Louis.
C’est un trajet qui peut se faire aussi bien à pied qu’à vélo, en voiture, en métro ou en bus. Mais cette partie de Paris qui mène de l’hôtel au quartier latin étant l’une des plus belles de la ville, on aime souvent mieux la traverser par les rues que sous terre.
Le nom de la Sorbonne est resté célèbre, c’est que cette université a cristallisé bien des débats, bien des luttes politiques et intellectuelles, et rayonne encore aujourd’hui, en dépit ou grâce aux polémiques qu’elle soulève.

Cour Saint-Emilion

Cour Saint-Emilion

L’hôtel Bastille-Lyon, à quelques minutes de la Cour Saint-Emilion

Le 9Hotel Bastille-Lyon près de la Cour Saint-Emilion à Paris

:2176 10 minutes à pied de l'hôtel

 

Près de la Cour Saint Emilion, un hôtel bien situé

Située le long de la Seine, en aval de l’hôtel Bastille-Lyon, la Cour Saint-Emilion est un lieu emblématique du quartier de Bercy. Relique des anciens entrepôts de vin établis dans le village de Bercy, elle abrite désormais un centre commercial mais aussi de nombreuses boutiques et bars à vins où les Parisiens aiment se donner rendez-vous à la sortie du travail et aux beaux jours, pour partager un verre et une planche de charcuterie ou de fromage.

Cour Saint-Emilion, un lieu de flânerie parisienne

De son passé de plus grand marché de vins au monde, Bercy ne conserve plus qu’une double rangée de chais où cafés, bars à vins et restaurants ont installé leurs terrasses, le long d’une rue pavée. Dès que le soleil darde ses rayons, Parisiens, flâneurs et touristes prennent d’assaut tables et bancs pour partager un verre ou un bon plat entre amis.
Cet îlot de quiétude au cœur de Paris, à quelques pas du ministère des Finances et de la plus grande salle de sport et de concert de Paris intra muros, l’ancien Palais Omnisport de Paris-Bercy, devenu l’AccorHotels Arena, attire une clientèle hétéroclite. En semaine, les employés des bureaux alentours, à midi pour un déjeuner de travail ou entre collègues, le soir pour un verre “afterwork”. Le week-end, on y trouve davantage de familles, de promeneurs ou de touristes.
Fidèle à sa tradition, ce petit quartier sur les bords de Seine, propose le vin et le couvert, et de nombreuses manifestations s’y tiennent au cour de l’année. On y célèbre notamment chaque année l’arrivée du Beaujolais nouveau.

Les anciens entrepôts de Bercy

Le promeneur qui prête un tout petit peu d’attention où il pose les pieds, en arrivant dans la Cour Saint-Emilion, constatera qu’il marche sur des pavés entre lesquels des rails de chemin de fer sont toujours présents. Or, vous ne verrez point de train ni de tramway traverser cette cour. Ce sont là les traces d’un passé glorieux, lorsque Bercy Village faisait chanter tout Paris, soit en vendant son vin, soit en faisant grimper les prix.
Les négociants acquirent un tel poids au XIXe siècle qu’ils ne se gênaient pas pour interpeller Napoléon III afin de lui demander de faire respecter les lois dans toutes les régions de France. Les négociants estimaient en effet que les producteurs de vin les flouaient en jouant sur des unités de mesure qui différaient toutes d’une campagne à l’autre.
C’est que les ventes de vin rapportaient gros à une époque où Paris en absorbait un peu plus chaque année. Ainsi la consommation de vin dans la capitale française passa-t-elle d’un million d’hectolitres en 1800 à trois millions cinq-cent-cinquante-mille en 1865. Et le plus gros était entreposé à Bercy, avant d’être vendu dans Paris, une fois les vins assemblés par les négociants.

Le riche passé de la Cour Saint-Emilion

Pour comprendre l’histoire de cette cour qui porte le nom d’un célèbre vin de la région de Bordeaux, il faut remonter le cours de l’histoire. Dès le XIIe siècle, on trouve mention du nom de Bercy, aussi écrit Bercix, qui est alors une commune hors de Paris.
Dès le début du XVIIIe siècle, le commerce du vin s’y développe, à l’instigation d’un vigneron de Bourgogne, sous le règne du roi Louis XIV. Le roi-soleil a en effet autorisé l’interruption des taxes levées sur les vins qui sont distribués à Bercy. A l’époque, une barrière d’octroi est installée quai de la Rapée. Cette taxe indirecte perçue sur la valeur des marchandises permettait le contrôle de ce qui entrait et sortait de la ville, afin de limiter la contrebande. Comme boisson et produit qui n’est pas de première nécessité, le vin est normalement soumis à cette taxe en entrant dans Paris. Mais le fait qu’il soit stocké hors de la ville permettait aux négociants de n’être pas soumis à l’octroi lorsqu’ils importaient le vin arrivant des provinces françaises.
C’est ainsi que, dès 1810, le baron Louis, alors ministre des Finances, fit l’acquisition de vastes terrains à Bercy, où se trouvaient les entrepôts. Après les avoir remis en état, par une société qu’il avait fondée, il développa le commerce de vin, jusqu’à en faire l’un des plus importants entrepôts de vin du monde.

Dans la Cour Saint-Emilion transite le vin

Les tonneaux de vin affrétés par les vignerons de la Bourgogne, du Bordelais, du Languedoc, du Beaujolais ou encore des coteaux du Rhône arrivaient à Paris par bateaux sur la Seine. Mais avant de franchir les portes de la capitale, ils étaient débarqués puis entreposés dans les chais de Bercy.
Pourtant, sous le premier empire, la consommation de vin ne cessant d’augmenter, une nouvelle halle aux vins fut construite. Malgré des travaux qui devaient s’étaler sur trois décennies, sa capacité fut très rapidement dépassée. Entretemps, des voies de chemin de fer avaient été posées, afin d’acheminer les tonneaux de vin plus rapidement que par bateau. Ce sont ces rails que l’on peut encore voir dans la Cour Saint-Emilion, qui datent de l’âge d’or du chemin de fer.
En 1869, sous Napoléon III, les pouvoirs publics prirent la décision d’agrandir et de rénover les entrepôts de Bercy, qui allaient bientôt s’étendre sur une superficie de quarante-deux hectares. On y construisit le Petit Bercy et le Grand Bercy. C’est là une oeuvre que l’on dut au célèbre Viollet-le-Duc. Dès lors, les fûts arrivant à Paris transitaient par Bercy. Les négociants ne se contentaient pas de les mettre en bouteille, ils pratiquaient aussi l’assemblage dans leurs chais. Ces vins d’assemblage firent leur fortune jusque dans les années 1960. Mais la qualité des vins assemblés étant souvent douteuse, et la clientèle commençant à réclamer de la qualité, ce fut pour eux le début de la fin, tandis que l’embouteillage à la propriété gagnait ses lettres de noblesse et récoltait les suffrages des palais fins.

Les grands travaux du quartier de Bercy

C’est dans la dynamique des grands chantiers entrepris sous le mandat de François Mitterrand que le quartier de l’ancien village de Bercy fut radicalement métamorphosé. Au début des années 1980 fut construit le Palais Omnisport de Paris-Bercy, désormais nommé Accor Arena, une salle dédiée aux sports et aux concerts, d’une capacité d’un peu plus de 20 000 places.
Un peu plus loin le long des quais de la Seine, entre l’hôtel Bastille-Lyon et la Cour Saint-Emilion, fut édifié le ministère des Finances et de l’Economie en 1990. La restructuration du quartier de Bercy et la périclitation du travail des négociants mirent un terme à l’activité des entrepôts, dont le souvenir ne se conserve que dans le Parc de Bercy qui a été créé à leur ancien emplacement, conservant d’anciens pavillons, de même que dans la Cour Saint-Emilion, qui donne par ailleurs son nom à la station de métro qui dessert les lieux.
Quelques chais ont été inscrits à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques en 1985. C’est le cas des chais Lheureux dans lesquels ont ouvert les Pavillons de Bercy, lieu culturel destiné au patrimoine du spectacle et des arts forains.
C’est également leur architecture qui a inspiré celle de Bercy Village, une zone de commerces et de loisirs, ouverte en 2000. Autour de la Place des Vins-de-France a été aménagé un quartier d’affaires et plusieurs noms de places et de rues du quartier portent encore des noms qui rappellent ce prestigieux passé, quand Bercy faisait boire tout Paris. Un hommage y est ainsi rendu à Pierre Le Roy de Boiseaumarié, qui fut le créateur des appellations d'origine contrôlée (AOC) auxquelles nous devons non seulement de meilleurs vins mais un plus grand respect des vignobles et de leur traitement.
Sachant désormais tout cela, vous ne serez pas surpris de trouver tant de Parisiens attablés autour d’un bon verre de vin dans une des échoppes de la Cour Saint-Emilion et, lorsque vous y goûterez vous aussi, après avoir remonté la Seine, vous vous souviendrez qu’à cet emplacement se tint, à une époque pas si lointaine, l’un des plus vastes entreposages de vins du monde entier. Peut-être, en levant l’oreille, percevrez-vous le cri des négociants cherchant à vendre leur précieuse marchandise au mieux offrant. A moins que ce ne soit le crissement des roues métalliques du train arrivant en gare, chargé de fûts pleins jusqu’au col.

Gare d'Austerlitz

Gare d'Austerlitz

L’hôtel Bastille-Lyon à 10 minutes à pied de la Gare d'Austerlitz

Le 9Hotel Bastille-Lyon tout près de la Gare d'Austerlitz à Paris

:2964 10 minutes à pied de l'hôtel

A quelques minutes à pied de la Gare d’Austerlitz, l’une des six grandes gares terminus de Paris, notre hôtel est idéalement situé, car la rénovation de la gare en fait désormais l’une des plus importantes de la capitale. Depuis cette gare, on rejoint très facilement le quartier latin en traversant le Jardin des Plantes ou en empruntant le boulevard Saint-Marcel, après avoir longé le plus grand hôpital de Paris, la Pitié-Salpêtrière

Un hôtel gare d’Austerlitz dans le centre de Paris

A dix minutes à pied en traversant le Pont d’Austerlitz ou quelques minutes en voiture, l’hôtel est à moins de deux km de la gare. Celle-ci dessert deux lignes de métro, le RER menant au Champ de Mars et à la Tour Eiffel ou au Château de Versailles, ainsi que de nombreuses lignes intercités qui conduisent vers le centre de la France et les châteaux de la Loire.
Anciennement appelée Gare d’Orléans, la gare d’Austerlitz est sur la rive gauche de la Seine, à côté de la Pitié-Salpêtrière et face au Jardin des Plantes. Cette gare plusieurs fois rénovée a été édifiée en 1840. Sa grande halle métallique de 280 mètres de long, qui n’est pas sans rappeler l’incroyable architecture de la Tour Eiffel, est la deuxième plus grande de France, après celle de la gare de Bordeaux-Saint-Jean.
Elle fut la première gare parisienne à accueillir une construction souterraine pour les trains de banlieue, et a fait l’objet d’une inscription au titre des Monuments historiques, tout comme la Gare de Lyon. Elle doit son nom à la plus célèbre victoire militaire de Napoléon Bonaparte en 1814, bien que le restaurant “Le Grenadier”, ainsi nommé en hommage à cette bataille, ait été détruit en 2012.

Une gare proche du centre ville

En sortant de la Gare d’Austerlitz, le voyageur se trouve immédiatement sur les quais de la Seine, rive gauche, face au Jardin des Plantes et sur le Boulevard de l’Hôpital qui longe le plus vaste complexe hospitalier de Paris, la Pitié-Salpêtrière.
C’est Louis XIV qui confia à l’architecte Libéral Bruant la construction d’un hôpital là où se trouvait le petit arsenal où était fabriquée la poudre pour les munitions, d’où son surnom de Salpêtrière, le salpêtre, nommé par les Latins “sel de pierre”, facilement inflammable, ayant longtemps servi à faire de la poudre pour les canons et les premières armes à feu. Destinée aux mendiants, mais ayant également servi de prison, la Salpêtrière était devenue, à la veille de la Révolution française, le plus grand hospice du monde, pouvant accueillir 10 000 personnes. Il est encore aujourd’hui un hôpital public universitaire, premier groupe hospitalier de France, petite ville dans la grande ville, et regroupant des services de pointe reconnus dans le monde entier.

De la Gare d’Austerlitz à la rue Mouffetard

Pour rejoindre la célèbre rue Mouffetard, l’une des plus anciennes rues de Paris, qui daterait du Bas-Empire romain, au IIIe siècle de notre ère, et qui commence en haut de la Place Saint-Médard, dans le cinquième arrondissement de Paris, on peut remonter le Boulevard de l’Hôpital, en bus, en voiture ou à pied, avant d’emprunter le Boulevard Saint-Marcel, ou choisir de traverser le Jardin des Plantes, plus grand jardin botanique de la capitale.
Le Jardin des Plantes abrite le Muséum national d’histoire naturelle, dont sa célèbre Galerie de l’Evolution, remarquable pour les squelettes de dinosaures qu’elle abrite. Au XVIe siècle, des cours d’herboristerie étaient déjà donnés dans ce jardin par l'apothicaire, herboriste et pharmacien du roi, Nicolas Houël. C’est par un édit du roi que le Jardin royal des plantes médicinales fut créé en 1626. Au XVIIIe siècle, Buffon en fut le directeur, et ce n’est qu’à la Révolution que le Jardin du roi fut nommé Jardin des Plantes. Il est traditionnellement ouvert du lever au coucher du soleil.
Jadis la Bièvre, qui est désormais une rivière souterraine de Paris, coulait au sud du Jardin des Plantes. Cinq grandes serres à armature métallique sont alignées le long de la grande perspective à la française, pour accueillir des végétations particulières, propres aux régions tropicales ou désertiques.
La ménagerie du Jardin des Plantes, aménagée en 1793 par Bernardin de Saint-Pierre, est le second plus ancien parc zoologique du monde. Il abrite encore plus de 1000 animaux étonnants, ainsi qu’un vivarium.

Le quartier latin sous la Montagne Sainte-Geneviève

En quittant le Jardin des Plantes du côté de la rue Geoffroy Saint-Hilaire, le promeneur se trouve face à la Grande Mosquée de Paris, de style hispano-mauresque, inspirée par l’Alhambra de Grenade, où il peut boire un thé accompagné de pâtisseries orientales, se restaurer, se rendre au hammam ou encore visiter la salle des prières, magnifiquement décorée.
A quelques centaines de mètres de la mosquée se trouvent les Arènes de Lutèce, classées aux Monuments historiques, que l’on peut visiter gratuitement tous les jours et qui sont, avec les Thermes de Cluny, les derniers témoins visibles de la période gallo-romaine à Paris.
On peut alors repartir à l’assaut de la Montagne Sainte-Geneviève, jusqu’à accéder au Panthéon, situé dans le centre du quartier latin, et qui est entouré par le Lycée Henri IV, l’église Saint-Etienne-du-Mont, l’ancienne École polytechnique, la Bibliothèque Sainte-Geneviève, la Sorbonne et le Jardin du Luxembourg.
On ne manquera pas de redescendre jusqu’à la Seine par le boulevard Saint-Michel, à moins que l’on préfère déambuler sous les fenêtres du Sénat, autour de la Fontaine Médicis, dans le Jardin du Luxembourg.

Place de la Nation

Place de la Nation

Près de la Place de la Nation, un hôtel très bien situé

Le 9Hotel Bastille-Lyon, tout près de la Place de la Nation à Paris

:1986 20 minutes à pied de l'hôtel

A quelques encablures de la Place de la Nation, lieu chargé d’histoire, l’hôtel Bastille-Lyon est agréablement situé. L’ancienne Place du Trône est l’une des plus importantes de la ville de Paris, à quelques centaines de mètres de la Place de la Bastille. Plusieurs fois réaménagée au cours des siècles, elle a été en grande partie rendue aux piétons et aux cyclistes par la volonté d’Anne Hidalgo, maire de Paris, afin d’être plus propice à la socialisation et au développement des espaces verts.

De la Place du Trône à la Place de la Nation

Située sur la route qui menait de Paris à Vincennes, elle fut tout d’abord désignée sous le nom de Place du Trône, en hommage au trône qui y fut installé le 26 août 1660 pour accueillir le Roi-Soleil et sa jeune épouse Marie-Thérèse d’Autriche qui y firent leur entrée solennelle, revenant de leurs noces royales à Saint-Jean-de-Luz.
Jusque-là, ce n’étaient que prairies et pâturages aux abords de Paris, parsemés de fermes, de maisons et de couvents, où vignes et jardins potagers s’étiraient aux confins des murs d’enceinte de la ville royale. Le mur des Fermiers généraux, qui faisait clôture à la ville, venait d’être porté au-delà, jusqu’au village de Pique-Puce, incluant l’actuelle Place de la Nation dans Paris, qui tenait davantage du terrain-vague que d’un désir architectural.
Lorsque le 10 août 1792, la place est renommée Place du Trône-Renversé, ce n’est encore qu’un terrain vague. Nous sommes en pleine Révolution française et l’herbe sera bientôt teintée de rouge, maculée par le sang que répand la guillotine qu’on y installe le 13 juin 1794. En un mois et demi, plus de 1000 têtes y sont tranchées, dont les dépouilles sont jetées dans deux fosses communes, au cimetière voisin de Picpus.
Ce n’est finalement que sous la Troisième République, le 14 juillet 1880, à l’occasion de la Fête nationale, que le nom de Place de la Nation lui est attribué.

Une place plusieurs fois réaménagée

Actuellement située à la frontière des onzième et douzième arrondissements de Paris, la Place de la Nation a connu bien des changements au fil des siècles. D’abord hors de Paris, c’est au XVIIe siècle qu’elle a été inclue dans l’enceinte de la capitale.
En 1669, pour commémorer l’entrée royale place du Trône, le ministre de Louis XIV, Colbert, veut faire ériger un arc de triomphe et lance un concours que remporte Claude Perrault. Son projet d’arc de triomphe doit soutenir une statue équestre du roi dominant, à cinquante mètres de haut, trois ouvertures flanquées de couples de colonnes corinthiennes. La première pierre est posée en 1670, mais les travaux sont bientôt stoppés et le début de la construction sera finalement détruit en 1716.
Il faut attendre 1787, pour que l’architecte et urbaniste Claude-Nicolas Ledoux fasse ériger sur la place deux colonnes qui encadrent la barrière d’octroi et l’entrée du Cours de Vincennes. Les statues de Philippe-Auguste et de Saint-Louis qui les surmontent ne seront ajoutées qu’en 1845. Napoléon III a également le projet de faire édifier un arc de triomphe sur cette place, mais cette seconde tentative n’aboutit pas non plus.
Le Triomphe de la République est finalement installé au centre de la place. Il s’agit d’un groupe en bronze commandé en 1879 par la ville de Paris au sculpteur Aimé-Jules Dalou, et qui ne sera réalisé et inauguré que vingt ans plus tard. Ce monument a été inauguré une première fois pour le centenaire de la Révolution en 1889, sous une version en plâtre peint, et dix ans plus tard, lorsque la version finale en bronze fut installée.
Debout sur un char tiré par deux lions et accompagné de figures allégoriques, la République se tient droite. Les figures sont le génie de la Liberté, un forgeron symbolisant le Travail, la Justice et l’Abondance, que l’on voit semer les fruits de la prospérité. Autour des allégories, des enfants.

Géographie contemporaine de la Place de la Nation

Sous les mandatures d’Anne Hidalgo, la mairie de Paris a “réinventé” sept places, dont celle de la Nation. Celle que la maire du XIIe arrondissement disait être davantage un rond-point qu’une place, a désormais tout d’un espace convivial, en grande partie rendu aux piétons, et où la superficie des espaces verts a doublé.
L’espace a ainsi été rééquilibré, au détriment des voitures et au profit de modes de circulation plus doux. De la sorte, l'îlot central est désormais plus large, semé de gazon et une cinquantaine d’arbres y ont été plantés, apportant ombrage et fraîcheur aux promeneurs, ainsi qu’un petit air de campagne en plein Paris.
De cette place, qui occupe un rôle central dans Paris, de par son histoire, les nombreuses manifestations qui s’y sont tenues, mais aussi sa position géographique, partent plusieurs artères centrales, dont l’avenue du Trône, le boulevard Diderot, le boulevard Voltaire et l’avenue du Faubourg Saint-Antoine. Quatre lignes de métro et une ligne de RER la desservent, ainsi que de nombreuses lignes de bus.
La Foire du Trône, qui est la plus ancienne fête foraine de France et la plus grande fête foraine d’Europe, doit son nom à l’ancienne place du Trône. A l’origine, lorsqu’elle fut instituée en 957, elle se tenait, au cours de la semaine sainte, à l’abbaye Saint-Antoine, qui occupait une partie de l’espace actuellement dévolu à la Place de la Nation, et qui fut détruite au cours de la Révolution.
Depuis 1965, la Foire du Trône se tient sur la pelouse de Reuilly, non loin de la Place de la Nation dont elle a conservé l’ancien nom.
De la Place de la Nation, on se trouve encore très près du célèbre cimetière du Père Lachaise, ainsi que du Bois de Vincennes et de son merveilleux parc zoologique. Tant de choses sont à faire pour qui aime déambuler dans la ville et s’émerveiller de la diversité des loisirs qu’elle offre.

Gare de Lyon

Gare de Lyon

L’hôtel Bastille-Lyon à 5 minutes à pied de la Gare de Lyon

Le 9Hotel Bastille-Lyon tout près de la Gare de Lyon à Paris

:1987 5 minutes à pied de l'hôtel

Situé dans le centre de Paris, notre hôtel est à la fois proche des quartiers historiques de la capitale et de la Gare de Lyon, d’où partent les trains pour Lyon, les Alpes, la Suisse, l’Italie, la Provence et la Côte-d’Azur. Idéalement situé, à deux pas de la Seine et de la célèbre Coulée verte René Dumont, il jouxte également la Place de la Bastille et le quartier des Quinze-Vingts.

Dans le 12ème arrondissement, un quartier calme proche du centre

Le douzième arrondissement de Paris allie deux avantages, celui d’abriter des quartiers résidentiels et d’être tout près du centre de Paris. Notre hôtel Bastille-Lyon se situe ainsi à équidistance de la Place des Vosges, remarquable par son architecture et pour être la plus ancienne place de Paris, et du Jardin de Reuilly, au pied de la Mairie du douzième arrondissement.
En descendant l’avenue Ledru-Rollin, qui est à une minute à pied de l’hôtel, on arrive bientôt à la Seine, sur le Quai de la Rapée, au niveau du Pont d’Austerlitz, qu’il suffit de traverser pour être face au Jardin des Plantes, lequel marque le début du quartier latin. Au passage, on admirera depuis le pont la vue magnifique sur l’Île Saint-Louis et sur la cathédrale Notre-Dame de Paris, au nord-ouest ; sur la Cité de la mode et du design, et le ministère des Finances au sud-est.
Ou si l’on préfère, on gagnera l’Arsenal de Paris qui jouxte la Place de la Bastille derrière laquelle commence le Marais, qui est le quartier le plus effervescent de Paris, situé sur la rive droite, et sujet aux inondations lors des grandes crues de la Seine.

La Coulée verte René Dumont

C’est au Sud de la Place de la Bastille, du côté de l’hôtel Bastille-Lyon, que débute la Coulée verte René Dumont. Partant du Viaduc des Arts, cette promenade piétonne de près de 5 km de long mène jusqu’au boulevard périphérique. Elle emprunte le tracé parisien de l’ancienne ligne ferroviaire de Vincennes, traversant le Jardin de Reuilly et le Square Charles Péguy, qui furent aménagés en même temps que la promenade, et offrant une balade aérienne parmi les plantes et les arbres, ponctuée par des passerelles et des ponts.
La ligne ferroviaire qui reliait la Gare de la Bastille, sur l’actuel emplacement de l’Opéra-Bastille, à la banlieue est de Paris fut construite en 1859. 110 ans plus tard, elle était désaffectée et l’architecte Philippe Mathieux et le paysagiste Jacques Vergely la transformèrent en promenade verdoyante.
En plein Paris, c’est un parcours unique, à la fois suspendu dans les airs et sinuant parmi une végétation luxuriante tout le long de la coulée, mais aussi au-dessous, notamment dans le Square Charles Péguy, célèbre pour ses nombreux magnolias dont la floraison, dès le mois d’avril, enchante la vue et l’odorat.

Un hôtel non loin de Paris Gare de Lyon

Un hôtel Gare de Lyon est un avantage certain pour visiter Paris et profiter d’un week-end, par exemple, pour partir vers le Sud de la France, où tant de paysages et de monuments sont à voir, où la douceur du climat alliée à un art de vivre délicieux font la joie des gens qui y vivent et de tant de touristes. A cinq minutes à pied, la station de métro Bastille dessert trois lignes qui permettent d’aller aux quatre coins de la capitale. La proximité de la gare de Lyon permet également de s’y rendre en cinq minutes à pied pour prendre le RER A ou le RER D, ainsi que les lignes de métro 1 et 14.
Dans la Gare de Lyon, le célèbre Train Bleu est un restaurant gastronomique où le spectacle se joue aussi bien pour les yeux que pour le palais. Joyau de la Belle Époque, c’est à l’occasion de la grande Exposition Universelle de 1900 que le Buffet de la gare fut construit. L’architecte Marius Toudoire, à qui on le doit, est également le constructeur de la Tour-Horloge et de la façade de la Gare de Lyon. En 1901, le président de la République en personne, Emile Loubet, vint l’inaugurer. Depuis lors, la haute société et les artistes n’ont jamais cessé de fréquenter ce buffet-restaurant de style néo-baroque.

Le Quartier des Quinze-Vingts

A à peine plus d’un km de la gare de Lyon se trouve l’Hôpital des Quinze-Vingts, rue de Charenton, célèbre centre hospitalier national d’ophtalmologie, qui fut jusqu’en 1775 la caserne des Mousquetaires-Noirs. Élevée au XVIIe siècle, la façade classique est magnifique, et ce qu’il reste des anciens bâtiments a été inscrit au titre des Monuments historiques. Mais plus encore, l’hôpital a donné son nom au 48e quartier de Paris, selon le découpage administratif, le douzième arrondissement comptant quatre quartiers.
On se demande souvent ce que signifie “Quinze-Vingts”. Tout simplement trois cents, selon le système de numération vicésimal qui fut longtemps utilisé par les peuples indo-européens, notamment les Celtes. En effet, nos ancêtres les Gaulois comptaient de vingt en vingt, non pas de dix en dix, comme les Romains.
Il reste dans notre langue des traces de cette ancienne manière de compter. Ainsi l’on parle d’un double décimètre, pour les règles utilisées à l’école. Nous comptons encore quatre-vingts, qui est quatre fois vingts. Aussi le premier hospice voulu par Louis IX comportait-il trois cents lits, soit quinze fois vingts, pour porter secours à trois cents chevaliers qui avaient été faits prisonniers par les Sarrasins, dit-on, au cours de la septième croisade. Ayant été rendus libres mais les yeux crevés, le roi fonda cet hospice pour les soigner. Depuis ce temps, l’hôpital est spécialisé dans les maladies ophtalmiques.

Place de la Bastille

Place de la Bastille

A deux pas de la Bastille, un hôtel idéalement placé

Le 9Hotel Bastille-Lyon, tout près de la Place de la Bastille à Paris

:2009 10 minutes à pied de l'hôtel

A l'extrémité est du quartier du Marais, la Place de la Bastille est un lieu central, et même le coeur battant de Paris. Cette place, si chargée d’histoire, a connu bien des modifications, depuis les premières fortifications jusqu’à l’érection de la Colonne de Juillet en son centre, puis la piétonnisation et la végétalisation voulues par la mairie actuelle. Intrinsèquement liée à la Révolution française, elle a accueilli tous les grands mouvements sociaux depuis 250 ans. Notre hôtel vous offre un séjour privilégié dans ce Paris historique et toujours aussi vivant.

Place de la Bastille, un haut lieu de mémoire parisien

Pour les Français, mais pas uniquement, Bastille rime avec révolution. C’est en effet là que tout a commencé, lorsque le 14 juillet 1789, les habitants du Faubourg Saint-Antoine prirent d’assaut l’ancienne forteresse devenue prison d’Etat. Ils en libérèrent les prisonniers, mettant fin aux embastillements qui étaient devenus le symbole de l’absolutisme royal, puisque le monarque pouvait envoyer en prison qui il souhaitait en signant seulement une lettre de cachet. En vérité, il se trouvait peu de monde dans la prison, mais c’est la puissance du symbole qui fut retenue, et très vite la forteresse de la Bastille fut totalement détruite. L’année suivante eut lieu le premier bal populaire sur cette place, le 14 juillet 1790, une tradition toujours vivante aujourd’hui.

La Bastille, une place centrale à Paris

Par sa situation géographique, la place de la Bastille, qui fut aussi appelée Bastille Saint-Antoine, est un lieu stratégique à Paris. Bastide élevée par le roi Charles V à l’emplacement de la porte Saint-Antoine, elle était destinée à protéger la capitale et défendre les remparts de l’Est de Paris, non loin du Château de Vincennes, demeure royale qui reste de nos jours le plus vaste château fort royal français.
Elle marque aujourd’hui l’entrée du Marais, l’un des quartiers les plus authentiques et les plus branchés de la ville-lumière. A quelques centaines de mètres de la magnifique Place des Vosges, elle ferme également le Canal Saint-Martin qui prolonge l’Arsenal de Paris, dont notre hôtel est voisin.

De la place forte à l’Opéra Bastille

Du château édifié en 1370, il ne reste pas pierre sur pierre. Tout a été démoli au cours de la Révolution française, après la prise de la Bastille. Différents projets ont alors été imaginés, dont le premier, en 1792, fut de former une place de la Liberté, au centre de laquelle serait érigée une colonne. Toutefois, seule une fontaine y fut installée, en 1793. L’année suivante, c’est la guillotine qui y trônerait, en pleine Terreur révolutionnaire, avant d’être déplacée à la Nation. En 1808, Napoléon, qui avait mené avec succès la campagne d’Egypte, projeta d’y faire élever un monument en forme d’éléphant, qui serait le pendant de l’Arc de Triomphe. L’éléphant en bronze de 24 mètres de haut devait être coulé avec le bronze des canons pris aux Russes au cours de la campagne de Friedland. Mais ce projet ne vit pas le jour, et c’est finalement la Colonne de Juillet, souhaitée par le roi Louis-Philippe en 1831, qui est l’emblème de cette célèbre place.
L’opéra Bastille en est un autre emblème, depuis son inauguration en 1989, dans le cadre des festivités du bicentenaire de la Révolution. Édifié à la place de l’ancienne gare de Paris-Bastille, il est la deuxième salle d’opéra de Paris après l’Opéra-Garnier, et compte parmi les plus importantes salle d’opéra du monde, pour sa capacité d’accueil et son acoustique.

Un hôtel dans le Paris branché

La Colonne de Juillet, qui commémore la révolution de 1830, mais s’élève sur l’ancien emplacement de la prison de la Bastille, peut se visiter. Entrer dans la colonne, c’est découvrir sa base et l’eau du canal qui coule au-dessous, une expérience unique, tant pour les touristes que pour beaucoup de Parisiens qui méconnaissent l’intérieur de ce monument.
L’actuelle place est en pleine métamorphose, afin d’être plus accessible et plus accueillante, selon le souhait de la mairie de Paris. C’est ainsi qu’elle devrait offrir une presqu’île piétonne de plus d’un hectare, avec une végétalisation largement développée et un ensemble de mobilier urbain permettant de s’y reposer ou de vivre des moments de convivialité.
A Paris, tout va vite, les changements aussi. La situation géographique de notre hôtel, tout près de la place de la Bastille, est idéale pour qui veut connaître le Paris des nuits blanches, le Paris historique mais aussi le Paris artistique et culturel. Non loin de la Cité de la mode, le quartier de la Bastille est aussi très proche du coeur de Paris, idéalement situé à la frontière entre le Marais et le onzième arrondissement, célèbre pour ses terrasses, son dynamisme musical et artistique, et ses manifestations de tout ordre.

Bibliothèque Nationale de France

Bibliothèque Nationale de France

Le 9Hotel Bastille-Lyon situé près de la BnF à Paris

Non loin de la Bibliothèque nationale de France, un hôtel bien placé

:2035 25 minutes à pied de l'hôtel

Anciennement bibliothèque du roi, avant d’être rebaptisée Bibliothèque nationale de France à la Révolution, c’est d’une longue histoire qu’est tributaire son fonds documentaire, l’un des plus importants au monde, désormais en grande partie entreposé dans les bâtiments inaugurés par François Mitterrand en 1995 sur le site de Tolbiac. En remontant les quais de Seine, la BnF n’est qu’à quelques encablures de notre hôtel Lyon-Bastille.

Bibliothèque nationale de France : le fruit d’une histoire

Cet établissement public, qui recèle le patrimoine documentaire national, est le fruit d’un long travail initié au Moyen ge par le roi Charles V et poursuivi depuis lors par les monarques, puis les représentants de la République et de l’Empire, en fonction des changements de régime, tout au long du XIXe siècle.
On retient ainsi la date de 1368 qui marque la première installation officielle de la bibliothèque du roi Charles V dans la Tour de la Fauconnerie du Louvre, et dont l’inventaire fut dressé par Gilles Mallet, premier libraire du roi. Cette bibliothèque royale comptait alors 917 manuscrits, ce qui paraît peu en comparaison des quelques 40 millions de documents que la BnF détient désormais, mais cela constituait déjà une belle bibliothèque (que l’on appelait alors librairie) à cette époque.
Pour la première fois, une bibliothèque était conçue de manière à pouvoir être transmise par le monarque à son successeur. Mais, tirant profit de la folie du roi Charles VI, ses oncles s’emparèrent de plusieurs belles pièces, avant que les Anglais ne confisquent le reste, le duc de Bedford notamment, l’un des fils d’Henri IV d’Angleterre et régent du royaume de France pour le compte de l’Angleterre, qui emporta la bibliothèque de 1220 livres avec lui de l’autre côté de la Manche. Une bibliothèque que ses successeurs dispersèrent à sa mort en 1435.
Il fallut tout recommencer, et ce n’est qu’à partir du règne de Louis XI, aux prémices de la Renaissance, que la bibliothèque du roi put enfin être constituée et transmise sans dispersion. Transférée à Amboise puis à Blois, elle ne sera rapatriée à Paris qu’en 1568 sous le règne de Charles IX. Entretemps, elle a été enrichie de manuscrits confisqués aux Visconti et aux Sforza à Milan, mais aussi d’une partie de la bibliothèque des rois d’Aragon pillée à Naples.
François Ier réunira ce fonds à celui de Fontainebleau et chargera Guillaume Budé d’instituer le dépôt légal en 1537.
Après bien des péripéties, notamment dues aux guerres de religion, c’est sous le règne de Louis XIV que la bibliothèque du roi connaîtra un nouvel essor avant d’être définitivement installée rue de Richelieu sous la régence, en 1720. L’essentiel du fonds n’en bougera plus jusqu’à ce que François Mitterrand décide en 1988 de lancer un projet pharaonique d’édification d’une nouvelle Bibliothèque nationale de France.

De la bibliothèque Richelieu à la bibliothèque François Mitterrand

C’est l'abbé Bignon, garde de la Bibliothèque du roi, qui obtient du Régent son installation rue de Richelieu, dans le palais Mazarin, lequel deviendra l’hôtel de Nevers. Organisée en cinq départements, elle prend alors l’allure qu’a depuis lors conservé le site Richelieu.
Au cours de la Révolution française, la Bibliothèque du roi ne connaît pas de dégradation mais prend simplement le nom de Bibliothèque nationale, avant d’être renommée Bibliothèque impériale sous Napoléon, puis Bibliothèque royale lors de la Restauration.
Si le dépôt légal est interrompu entre 1790 et 1793, la République profite de la confiscation des biens de l’Eglise pour enrichir la Bibliothèque nationale de fonds entiers en provenance d’abbayes, de collèges et d’universités supprimés, mais aussi de documents confisqués à la noblesse exilée, avant de s’étoffer encore de “prises de guerre” sous la Révolution puis l’Empire.
Au long du XIXe siècle, les bâtiments de la bibliothèque sont agrandis, notamment grâce au travail d’Henri Labrouste, mais bien que le fonds occupe désormais tout l’îlot dans lequel il a été installé et qu’une partie ait déjà été répartie entre d’autres sites parisiens situés à l’Arsenal ou à l’Opéra, en 1979 il faut envoyer une partie des documents en Avignon à la Maison Jean-Vilar.
C’est le 14 juillet 1988, sur les conseils de Jacques Attali, que le président de la République François Mitterrand annonce « la construction et l'aménagement de l'une ou de la plus grande et la plus moderne bibliothèque du monde… [qui] devra couvrir tous les champs de la connaissance, être à la disposition de tous, utiliser les technologies les plus modernes de transmission de données, pouvoir être consultée à distance et entrer en relation avec d'autres bibliothèques européennes ». Le projet de la Bibliothèque François Mitterrand est né.

Une bibliothèque moderne sur la rive gauche de la Seine

C’est dans le cadre des grands travaux de François Mitterrand que prend place la conception et la construction d’un nouveau bâtiment capable d’accueillir les quelques dizaines de millions de livres et documents que contient la BnF. Dans le nouveau quartier de Tolbiac, alors en pleine mutation, sera édifiée la nouvelle bibliothèque sous la férule de l’architecte Dominique Perrault.
Bien qu’elle ne fût pas accueillie sans critiques et polémiques, la nouvelle Bibliothèque nationale de France, livrée en 1995, sera ouverte au public le 20 décembre 1996. Entretemps, la majeure partie de la collection conservée rue de Richelieu y a été déménagée et installée dans les hauts bâtiments conçus en forme de livres. L’une des principales critiques qui furent adressées à ce projet architectural est le fait que les livres et les documents fragiles soient conservés en plein ciel derrière des parois de verre qui laissent passer une lumière qui ne leur est pas favorable, tandis que les salles de lecture se trouvent au sous-sol.
Par-delà l’idée magistrale de l’architecte Dominique Perrault, qui a su élever quatre bâtiments en forme de livres ouverts sur les quais de la Seine, et qui a mis à profit comme personne l’espace souterrain, se sont fait jour des problématiques pratiques. Dans ce dédale de bâtiments, il n’est pas toujours aisé de s’y retrouver ni d’obtenir rapidement les documents demandés.
La France dispose malgré cela, depuis le milieu des années 1990, d’une des plus importantes bibliothèques au monde, dont une grande partie des textes sont disponibles en ligne, de même pour un certain nombre de documents sonores et audiovisuels.

Une mission de service public

La Bibliothèque nationale de France est un établissement public à caractère administratif sous tutelle du ministère de la Culture. Ses missions principales sont de collecter, cataloguer, conserver et enrichir le patrimoine national dont elle a la charge. Elle se doit aussi d’assurer l'accès du plus grand nombre aux collections et d’assurer la gestion des bâtiments.
C’est par ailleurs elle qui assure la gestion du dépôt légal institué sous François Ier par l'ordonnance de Montpellier du 28 décembre 1537. Sont ainsi concernés tous les documents imprimés déposés par les éditeurs, imprimeurs ou importateurs ; les estampes et photographies, les monnaies, les documents audiovisuels et multimédia et l'Internet. C’est ainsi que depuis 2011, plus de 70 000 livres imprimés sont déposés chaque année à la BnF, tandis que le nombre de fascicules de périodiques imprimés varie entre 200 000 et 250 000 par année.
La collection de la Bibliothèque nationale de France s’élargit ainsi continuellement, au gré des dépôts mais aussi des acquisitions qui sont soit des achats, soit des legs, soit des échanges.
Assumant une mission de service public, la BnF pratique également le mécénat populaire sous forme de souscription, lorsqu’il s’agit d’acquérir des “trésors nationaux”, à l’image de ce que fait le Louvre.
C’est ainsi qu’en 2014, le manuscrit enluminé de Jean Bourdichon, intitulé Description des douze Césars avec leurs figures a été acquis grâce à une somme de plus de 300 000 euros versée par les souscripteurs.
Le caractère unique de la BnF en fait un bâtiment fort intéressant, que l’on peut voir d’assez loin et qui mérite une petite promenade le long des quais, en remontant le courant de la Seine, depuis l’hôtel Bastille-Lyon.


 

 

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